Planète saine, vous sain Les actualités sur le climat à connaître en septembre 2023

Planète saine, vous en bonne santé Les actualités climatiques à savoir en septembre 2023

Jeune femme debout près d'un cactus en regardant vers le hautMStudioImages

La pollution de l’air peut nuire aux hormones de reproduction des femmes – mais les espaces verts peuvent aider

La pollution de l’air menace clairement la santé cardio-respiratoire, mais son impact sur les hormones est moins clair. Cette étude menée en Anhui, en Chine, a surveillé l’impact de certains polluants (particules fines et dioxyde de soufre) sur les hormones de reproduction des femmes recevant des traitements de fertilité. Les chercheurs ont constaté que celles qui vivaient dans une région plus polluée présentaient des niveaux plus faibles d’estradiol et de progestérone – des hormones essentielles pour soutenir la grossesse. De manière intéressante, l’accès aux espaces verts semblait atténuer certains des effets négatifs. (Lire l’étude ici1.)

Visiter les “espaces bleus” peut améliorer votre santé mentale avec le temps.

Dans la plupart des recherches sur les bienfaits de la nature pour la santé, la collecte de données se fait dans une courte période de temps. Cette étude à plus long terme unique a recueilli des données sur 2 699 adultes aux Pays-Bas à plusieurs reprises entre 2010 et 2016. Elle a révélé qu’au cours de six ans, ceux qui passaient plus de temps dans les “espaces bleus” (près de la côte, sur un lac, etc.) rapportaient une amélioration significative de leur santé mentale – même plus que ceux qui visitaient davantage les espaces verts tels que les parcs. (Lire l’étude ici2.)

En revanche, les “espaces gris” peuvent nuire au développement du cerveau.

Alors que les espaces bleus et verts semblent améliorer l’humeur et la santé du cerveau, les espaces gris – les surfaces bâties telles que le béton, les rues ou les toits – pourraient lui nuire. De nouvelles recherches sur des enfants (âgés en moyenne de 10 ans) ont révélé que les enfants entourés de plus d’espaces gris présentaient une connectivité accrue de l’amygdale gauche. Ce n’est pas une chose positive, car les chercheurs notent que cette augmentation de la connectivité dans cette région peut augmenter le risque de dysrégulation émotionnelle. Cela souligne l’importance de laisser les enfants explorer la nature chaque fois que possible. (Lire l’étude ici3.)

Ces expositions environnementales augmentent le risque d’attaque cardiaque.

Une vaste étude portant sur près de 2 millions d’adultes danois de plus de 50 ans a révélé que ceux exposés à trois facteurs – la pollution, le bruit de la circulation et l’environnement bâti / le manque d’espaces verts – étaient plus susceptibles d’avoir une crise cardiaque sur une période d’étude de 5 ans. La pollution de l’air était la plus étroitement liée au risque d’attaque cardiaque, mais les trois facteurs semblaient également présenter un risque à part entière. (Lire la recherche ici.)

Méthode du mois : Atténuez votre “régime auditif”

Comme le montrent les études ci-dessus, de nombreux éléments de l’environnement construit peuvent augmenter notre stress, atténuer notre humeur et finalement nous mettre en danger de certaines maladies chroniques. Certaines de ces expositions échappent à notre contrôle immédiat. Cependant, la pollution sonore est une chose que nous pouvons éviter dans une certaine mesure, même dans les villes animées.

Ce mois-ci, réfléchissez aux sons avec lesquels vous êtes en contact au quotidien. Écoutez-vous constamment de la musique ou des podcasts, ou consacrez-vous du temps au calme ? Êtes-vous entouré tout au long de la journée par le bruit de la circulation, ou faites-vous occasionnellement des promenades dans un parc local calme ou sur la côte ? Pensez à comment les bruits de votre vie affectent votre tempérament, et envisagez d’ajouter un peu plus de silence et de sons de la nature à votre régime auditif (même s’ils sont virtuels).